Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
KimBblais
KimBblais
Publicité
Archives
27 mars 2013

My Generation.

Génération Y, génération de liberté d'esprit, de liberté d'affirmation, du droit d'être, de la liberté de soi et du "Moi" à l'état pure. Nous voulons être, sans limites et sans barrières. Nous voulons évoluer sans se confondre dans la masse, se distinguer de nos aînés. Suite au documentaire diffusé sur Canal vie ce soir, Y Génération Plaisir, j'avais envie de vous dire ce que je crois qu'est ma génération à moi. 

Il y a dans le mythe de la génération Y, le désir de vivre pleinement sans se soucier du lendemain. À ce qu'on raconte, nous somme une génération d'excès, de recherche du plaisir dans son plus simple appareil. Le sexe sans retenu, les fêtes d'abus et de consommation, une vie débridée et sans valeur traditionelle. Moi, ce que je vois de ma génération, ce sont des gens qui vivent selon leurs convictions, selon leurs désirs. Ce sont des gens qui n'ont pas peur d'affirmer ce qu'ils sont, qui déscendent dans les rue pour crier haut et fort à l'injustice, qui savent ce qu'il veulent finalement. Nous sommes une génération qui veut goûter au plaisir, mais qui prend les responsabilités qui viennent avec. Nous sommes une génération d'épicuriens, qui aime les bonnes choses de la vie. 

Nos valeurs traditionnelles sont teintés d'amertume. Nous sommes les enfants du divorce, ceux qui ont vus leurs familles se défaire. Nous cherchons la stabilité sans pour autant nous brimer dans nos plaisirs. Rare sont ceux de mon entourage qui peuvent encore dire que leur parents vive encore le grand amour ensemble. Les valeurs familliales ont changés, mais ne sont pas pour autant inexistantes. Avoir une famille, ce n'est plus se confiner entre nos quatre murs, à faire des purées et à changer des couches. Les enfants des Y, ce sont ces enfants qui se font trimbaler dans les partys, dans les voyages, un peu partout. On est peut-être beaucoup moins paranos, nos enfants ne deviendront pas des tueurs en séries parce qu'ils ont dormi plus d'une fois sur un lit de manteaux pendant que nous, nous profitions de notre libérté d'être autre chose que seulement des parents. 

Nous avons aujourd'hui le choix d'être ce qu'il nous plait, de faire ce qu'il nous plait , sans frontières et sans jugements de nos pairs. Nous sommes plus enclin à faire de nouvelles expériences. Nos parents avaient la sexualité comme tabou, tant et si bien qu'il a fallu se faire notre propre éducation sexuelle. Il y a dans tout ca un genre de libération sexuelle qui s'est fait. Une libération des doctines du sexe autrefois enseignée à nos parents. Parce qu'aujourd'hui, on ne se contente plus de la fameuse position du missionaire dans le lit. Nos fantasmes ont évolués, on ne fait plus l'amour dans une convention de ce qui est bien ou mal. Notre sexualité nous appartient, on en fait ce qu'il nous plait. 

On à peut-être plus les valeurs familliales encrés dans nos veines, on est peut-être beaucoup plus libertins et aussi beaucoup centré sur notre personne, mais ça fait de notre génération celle de la libération du moi, de l'individualisme. Mais quand viens le temps de se serrer les coudes pour défendre nos droits, nous sommes plus unis que jamais. Nous somme devenus un "Moi" qui aime se mettre a l'avant scène, qui aime affirmer qu'il est la et qui a tout les outils pour le faire. 
Publicité
Publicité
21 mars 2013

« Dans le port d'Amsterdam Y a des marins qui chantent Les rêves qui les hantent Au large d'Amsterdam »

4dd4197c6912f30e875ae69690f1dec5-d4nu8ds

Ce soir, c'est Brel qui joue. Certains diront que j'écoute du vieux. Moi je dirais que j'écoute du jeune d'un autre temps. 


Ce soir, je me suis fait un café, je me suis assise devant mon écran et j'ai eu la fatalité de la page blanche. C'est la faute des mots, ils ne sortent pas de ma tête. Ils se cachent sous ces fomes nébuleuses qui ne disent rien. Même pas une phrase complete; Même pas une phrase du tout; Même pas de rien en fait. C'est la faute des phrases qui ne se composent plus, qui restent des mots détachés. C'est la faute des idées qui elles, reste prises. Elle refuse tout concept, même celui des mots; Même celui des phrases; Même celui de leurs propre existence. C'est la faute du café, il est trop sucré. Il n'est plus café quand il devient sucre. Il ne se laisse plus boire, il reste là, il va devenir froid, c'est sa faute. C'est la faute à la musique, elle est trop triste. Elle s'écoute en pleurant, elle empêche les mots de devenir phrases; De devenir concept; De devenir quelque chose. C'est la faute à la température, elle est trop changeante. Elle est froide et puis douce et puis refroide. Elle empêche l'émotion, sinon que la colère d'un printemps qu'on ne voit plus venir, qu'on attend comme s'il était le Christ un matin de Pâques. C'est la faute à la vie, qui ne se fait interessante à raconter que quand ça lui chante. Et la vie ne chante pas souvent, elle se fait plate comme une plaine; Elle se faire ennuyeuse comme la messe du dimanche; Elle se fait routine pour qu'on s'embourbe bien dedans.


Ce soir, je me suis fait un café trop sucré, j'ai mis ma musique trop triste et j'ai eu la fatalité de la page blanche. C'est ma faute, parce que je n'avais rien à raconter de bon, même pas rien sur le temps qu'il fait dehors; Même pas sur ma vie; Même pas sur rien en fait.  


14 mars 2013

Guide de survie pratique: 2 semaines sans internet.

d5cc3a51347b9697f8abbb20c8ddeaef-d4zamtx

Savez-vous ce qu'il se produit quand on oublie de payer son compte B**L (j'ferais pas de pub) ? On se fait couper tout, la télé, le téléphone et surtout l'internet. Alors ce fût pour moi le fantastique périple. Une fabuleuse aventure dans le monde de la préhistoire ou, pour trouver une information il fallait soit aller à la bibliothèque, soit s'adresser au doyen du village, celui que tous trouvent fou, mais qui est la depuis toujours, alors il sait tout. J'ai bien repensé à ce que ma mère me disait plus jeune « Dans mon temps, on se trouvait un bâton et une roche et on allait jouer dehors en essayant de ne pas se faire bouffer par un vélociraptor. » Mais rien n'y a fait, 2 semaines sans internet, c'est 2 semaines sans internet. J'ai bien failli y laisser ma peau et c'est pourquoi j'ai décidée de vous écrire un petit guide pratique. 

Truc No.1: Oubliez le temps d'avant. 

Celui ou tout était simple, ce temps ou vous n'aviez pas le tracas de vous forcer à trouver réponse à vos questions. Fini! Ne vous posez simplement plus aucune questions, c'est plus simple. Ne vous demandez pas qui à inventé le sandwich ou qui à découvert qu'il était simplement impossible de licher son coude, vous n'aurez pas réponse à vos questions, à moins bien évidement de mettre vos raquettes et votre chapeau en castor et de faire ses trois long jours de marche qui vous sépare de la bibliothèque ( Bibliothèque: N.F. Mot utilisé au 19iem siecle pour désigner un batiment ou l'on pouvait tout apprendre. Voir aussi École. ) En résumé, devenez con! Une con c'est heureux parce que ca ne se pose jamais de questions. 

Truc No.2: Munissez-vous de films, beaucoup de films, trop de films. 

Parce qu'il est simplement impossible de rester 2 semaines sans fixer son regard vitreux sur un écran. C'est donc le moment rêvé pour revisiter les classiques du 7ième art. Tarantino, Kevin Smith, Kubrik, Guy ritchie, Burton.. Les bon vieux classiques francais; Astérix mission cléopatre, RRRrrrr!, Les visiteurs... Vous comprenez le principe. Ca coute cher, même pour un employé de chez H*V (pas de pub j'ai dit) mais après ca vous permet de crâner « Quoi? t'as pas vue ce film? Inculte! Pour toi ce sera lapidation. »  L'important c'est de ne pas sombrer dans l'horreur de ne pas savoir quoi faire... Ca vous ammène à jouer au solitaire.. Et ca, ca annonce la fin, croyez moi.

Truc No.3: Retrouvez le plaisir de la communication verbale. 

Retrouvez l'usage de la parole est un grand effort à faire, mais vos pouces en seront ravis. Qui sont ces gens qui vous apporte de la nouriture à votre porte tout les 5h? Il s'avère que ce sont vos parents. C'est qui ce mec qui se promène en sous-vêtements devant la télé? Oui, c'est votre conjoint mesdames (Ne prenez pas peur, dans deux semaines vous oublirez que vous l'avez choisit lui, car il y aura de nouveau les photos de Channing Tatum sur Facebook.) Redécouvrez les gens qui habite avec vous, apprenez leur nom, leurs occupations, qui sont-ils et qu'est-ce qu'ils foutent dans votre salon en sous-vêtements? (votre conjoint mesdames, gardez le en tête, je ne répete plus). N.B. L'usage des cordes vocales peut être douleureux les premières heures d'utilisation. Elles s'habituront avec le temps. 

Truc No.4: Noubliez pas que c'est temporaire. 

Le suicide n'est jamais une option, ne l'oubliez pas. Ce n'est qu'une situation passagère dont vous sortirez grandi. 

Et maintenant que vous avez réappris à parler, que vous êtes devenu con (parce que c'est obligatoire, souvenez-vous), que vous vous êtes souvenu qui dormait chaque soir à vos cotés (Votre _ _ _ _ _ _ _ _! C'est ca mesdames.) et que vous connaissez tous les films par coeur, il ne vous reste plus qu'à payer votre compte en souffrance et à retomber dans votre confort habituel. 

Publicité